17 - Altdorf, entre salons et poisons

Résumé de la partie n°17 du 25/01/13 (CaelSenThir, Gonzagues, Kurt / Peter et Thomas).

[i]Pour ceux qui n'étaient pas là ou qu'alzheimer guette[/i]

Le 23 Jahrdrung (calendrier impérial)
Après deux jours de « pseudo-garde » auprès de notre employeur. Wolfgang Schöenharcht m’a prêté un ouvrage : une histoire d’Altdorf. D’abord flatté, je suis un peu sur ma faim quant au contenu.
Gonzague et Thomas (Kurt (devenu Peter… ) est toujours aussi peu aimable et peu loquace) me racontent que pendant ces deux jours ils ont fait la rencontre de Guillaume Deschamps (recommandés par Dieter Klemperer) qui est un bretonnien (apparemment mage de la nature) décrit comme un homme plutôt petit, chauve avec une barbe chenue et fleurie. Il leur a déclaré être en mesure de détruire l’artefact dès qu’il aura été trouvé mais que son rituel présentait un inconvénient : il impose le sacrifice d’une personne consentante qui recevrait l’esprit maléfique, et qu’il faudrait tuer alors (une sorte d’équilibre naturel pour arriver à la destruction souhaitée).
Kurt/Peter ne dort plus dans l’hôtel particulier de Wolfgang Schöenharcht. Il me semble qu’il cherche à se cacher ou en tous cas lui avec son ancienne identité…
Ils m’annoncent également avoir identifié par un tiers un certain Dieter, commanditaire de la rapine dont nous avons (mais surtout Thorgrim) été victimes à l’auberge de « la table fumante » lors de notre arrivée à Altdorf. Sa description est peu précise : taille moyenne, chauve, barbe poivre et sel !...
Munis d’une recommandation de Lord Frederick aux noms de Nachtmann, Saint Bris, Percecoline et de la Volpe, Gonzague, Thomas et moi nous rendons chez Elisabeth Baern afin de récolter d’autres informations sur la localisation possible de l’artefact. Le majordome nous éconduit en nous fixant rendez-vous pour 13h30.
De retour vers l’hôtel de Wolfgang Schöenharcht, nous apercevons un étrange équipage qui semble faire le guet et nous attendre devant la porte : une espèce de scribouillard mal embouché flanqué de deux gardes pas spécialement intelligents. Dès qu’il nous aperçoit, il semble désigner Gonzague comme étant l’objet de leur attente. Il lui réclame le versement d’une amende de 5 Co pour exercice illégal de la profession de garde du corps (sans s’être inscrit auprès de la guilde). Refusant de payer, Gonzague est arrêté et conduit à la guilde pour y être jugé !... Impossible pour nous d’intervenir.
Après moult tractations, Gonzague réussit à ressortir, sans ses armes (conservées en caution) et à nous rejoindre, informé qu’il avait été dénoncé par… Nicodème !!! Je lui prête alors ma seule arme: ma dague.
Au cours du déjeuner, Wolfgang Schöenharcht nous fait savoir qu’il veut nous voir tous dans son bureau à 18h30 pour une affaire de la plus haute importance.
A 13h30, nous nous rendons au rendez-vous, mais mon nom ne figurant pas sur le sauf conduit, je convaincs (01) le majordome de me laisser entrer dans le jardin que je trouve absolument magnifique vu de l’extérieur. Il en est tout le contraire à l’intérieur. Il semble qu’Elisabeth Baern affiche plus qu’elle ne possède ! L’objectif de l’entrevu qui consistait à retirer son appuis à Martelpoigne est un échec. En effet, on y apprend que Martel poigne était présent lors de la défaite du culte du chaos auquel elle aurait participé. Se présentant comme répurgatrice, et interrogée sur son rôle précis, on découvre par sa reculade qu’en fait elle ne l’est pas … On apprend qu’elle ne peut pas encadrer Konrad Messmer.
18h30, dans le bureau de Wolfgang Schöenharcht : nous sommes interrogés par un mage inquisiteur, nous menaçant de répurgation à propos de nos recherches d’un objet chaotique. Rassuré (en apparence) sur le fait que nous cherchions à le détruire, il nous propose même, à la demande de Kurt, de rechercher un moyen moins « couteux » de le détruire que celui de Guillaume Deschamps.
Nous passons en suite un court moment de détente dans une auberge « la première sur la route » avant de nous rendre au rendez-vous des autres avec Klara Roban, prêtresse de Sigmar qui pourrait être utile dans la recherche de l’objet. Elle a acquis la certitude que Martelpoigne est devenu fou : il faut l’interner, cependant cela est impossible tant qu’il a le soutien de Dame Baer. Il faudra donc œuvrer pour lui retirer ce soutien.
Thomas et Gonzague rendent de nouveau visite (ils semblent déjà l’avoir rencontré) à Gottery Martelpoigne et l’interrogent sur l’histoire de lutte contre un culte du Chaos avec dame Baer. Telle n’est pas leur surprise lorsqu’il leur raconte une version sensiblement différente dans laquelle dame Baer n’est pas répurgatrice et que si elle était présente, c’est bien lui qui a détruit ce culte du chaos. Différence de point du vue qui pourrait être exploitée…
Après cette conversation pleine de sous-entendus, nous nous attendons à une réaction de la part de Gottery aussi décidons nous de monter la garde devant chez lui toute la nuit (Thomas et moi seuls…). Sans succès.
Le 24 Jahrdrung (calendrier impérial)
Au déjeuner, Wolfgang Schöenharcht nous fait savoir qu’il retrouvé un grimoire dans lequel se trouve le rituel qui permettra de détruire l’artefact recherché. Ce rituel nécessite la présence de quatre acolytes au jeteur de sort et la fabrication d’un objet particulier. Mais, au moins, là, n’y a-t-il pas de sacrifice humain à provoquer… Il lui faudra un ou deux jours pour faire fabriquer l’objet en question.
Notre plan consiste à discréditer Martelpoigne aux yeux de Baer afin qu’il puisse être interné et que l’on nous livre alors le lieu où se trouve l’artefact maléfique. Je me rends seul auprès de Dieter Klemperer pour obtenir de lui une recommandation (comme membre du cercle) afin d’être admis comme membre du club « le bocage ». En définitive, il m’indique qu’une recommandation sera prête pour moi le lendemain. Je n’aurai qu’à me présenter au concierge.
De retour dans l’hôtel de Wolfgang Schöenharcht, je sollicite une entrevue au cours de laquelle, je me fais financer pour l'admission (il considère son obole comme participation à la quête en cours). Pour finir, il me confie la missive qui permettra à Gonzague d’être lavé de tout soupçon vis-à-vis de la guilde des gardes du corps et ainsi retrouver ses armes (et moi la mienne).
Le 25 Jahrdrung (calendrier impérial)
Je me rends le matin auprès du collège céleste pour y recevoir la recommandation promise. Là, on ne me fait pas rentrer mais la lettre m’est remise à travers l’huis.
Je m’en vais donc au bocage pour me faire admettre comme membre. Cette étape ne comporte pas de difficulté particulière. On m’y indique que les boissons sont payantes et réglées en fin de mois sur une note, que la fréquentation la plus importante est l’après-midi. J’apprends après l’avoir demandé que Maximilien Saer est présent presque tous les jours, l’après-midi, autant pour les affaires que pour le plaisir.
Je reviens avec Gonzague l’après-midi. Je le présente comme mon garde du corps car sa mise n’est pas au diapason de l’endroit. Notre objectif est de faire naitre discrètement une rumeur sur une liaison entre Martelpoigne et Baer…. « Vous savez quoi ? » « Surtout ne le répétez pas ! »
Pendant ce temps, Peter et Thomas prennent livraison d’une caisse au profit de Wolfgang Schöenharcht. Le forgeron se fourvoie et les envoient à la forteresse impériale où ils ne sont évidemment pas attendus… Il semblerait que Wolfgang Schöenharcht se livre à un trafic suspect avec la forteresse…
De retour à son hôtel, Wolfgang Schöenharcht est ravi de la livraison de l’objet qui se trouve être celui du rituel et est une grosse cloche gravée (de sigles qui parleraient sans doute à notre ami Thorgrim ) avec un battant de facture différente du corps.
Le soir, nous retournons à la forge pour observer les agissements qui s’y déroulent. Là, dans une impasse débouchant sur le fleuve, nous sommes à nouveau attaqués par un arbalétrier porteur de hache !!!
Pris en enfilade, nous sommes vraiment à sa merci. Gonzague se porte courageusement en avant vers l’agresseur tandis que Thomas essaye difficilement de le toucher à l’arc. Kurt/Peter reste discret sur l’action !!! Thomas est assez rapidement atteint par un des dards de l’arbalétrier. Je me porte sans être vu à la hauteur de Gonzague avec le projet d’égorger l’assaillant. Cela étant au moment de passer dans le rétrécissement de la rue, une flèche de Thomas me touche ce qui n’est pas sans surprendre Gonzague. L’agresseur en profite pour blesser très gravement Gonzague, qui, de son pistolet, le blesse mortellement à son tour. Mes coups achèvent de le mettre hors d’état au point qu’il tente de s’enfuir. Rattrapé, il refuse de répondre à nos questions, à moins que je ne donne ma parole d’elfe de lui laisser la vie sauve. Il y a urgence, ses dards sont empoisonnés et Thomas de la Volpe est en train de mourir à moins qu’on ne lui administre l’antidote au poison. Je lui fais donc la promesse demandée. Etant découvert, l’assassin Aldebert Creft considère son contrat rompu. In fine, il s’agit d’un assassin agissant pour le compte de « la grosse dame ». Encore !!! Grâce à cela, il nous indique le lieu où est caché l’antidote ce qui sauvera la vie de Thomas.
Ce qu’il nous apprend :
- Il a été recruté dans la taverne « aux trois barbes »
- Par une femme assez rosse, petite pas laide, mais quelconque. Elle a des cicatrices un peu partout et aurait la trentaine.
- Le prix de ce contrat était de 1 Co d’avance, 1Co après exécution et 10Co par cadavre (potentiellement 62 Co de quoi en faire courir plus d’un !!!).
- Ce contrat a été lancé sur nous le lendemain de notre arrivée à Altdorf.
Kurt soulage Aldebert de son paiement (1Co) et Gonzague veut malgré ma promesse de lui laisser la vie sauve le livrer aux gardes de la ville. Je suis contraint de bousculer Gonzague pour permettre à l’assassin de s’échapper : celui-là me doit une fière chandelle.

Nous rentrons pour panser les blessures… C’est moi qui ai le pistolet de Gonzague.